Le "après les violences conjugales"

Publié le par Témoin de la Folie

C'est marrant comme on peut se sentir éloigné de tout même lorsque l'on revient au berceau. Éloigné de tous mais pas assez éloigné de soi et surtout pas de son passé pour être bien dans sa peau.

C'est comme un arrêt sur image. Une pause trop longue. Comme si le cerveau était tombé dans le coma. Comme une absence très longue dans lequel seul le coma vous fige dans un temps donné mais que l'univers, lui, a eu le temps de tourner. Rien n'a changé dans votre tête mais tout le reste a eu le temps de se faner.

Vous êtes la, coincé dans le passé mais complètement dans le présent.

Tout a changé dans certains éléments mais pas d'autres. Un espace temps juste dédié aux victimes. Vous êtes tellement entourés que l'illusion du passé se rallume mais en rentrant vous vous dites au final que vous êtes tellement seul...

Vous revivez votre temps absent avec 10 à 15 ans de plus. D'ailleurs si vous les faites, les 10 ans de moins, vous les côtoyez, je veux dire, les jeunes du même âge avec l'impresssion que rien n'a changé ...mais vous savez pertinemment que quelque chose cloche.

Rien ne sera plus comme avant.

Vous avez juste tout perdu, les années ont défilées. Les votres surtout avec l'amère impression que vous êtes la seule personne à ne pas avoir évolué.

Mais pourquoi je ne veillis pas ?

Pourquoi je n'avance pas ?

Pourquoi je fais du sur place ?

Pourquoi j'ai l'impression de m'avoir condamne à une vie de mort-vivant ?

Pourquoi les rêves et les espoirs ne-renaissent pas ?

Pourquoi ?

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